Qui suis-je ? Quelques mots sur ma pratique.

« Nous sommes les dépositaires des secrets. Chaque jour des patients nous font la faveur de nous confier les leurs, souvent connus de personne. »

Irvin Yalom

Je m’appelle donc Cécile Juban, je suis diplômée d'un Master 2 de psychologie clinique et de la santé délivré par l’Université de Nantes. Peut-être êtes-vous arrivé sur mon profil par hasard ou alors peut-être vous a-t-on parlé de moi? Quoi qu’il en soit, je trouvais important de consacrer une page à la présentation de ma pratique et donc quelque part de moi.

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Comme je le dis à chaque premier rendez-vous, une thérapie est avant tout une rencontre humaine et l’efficacité de celle-ci va dépendre de cette rencontre. En effet, si ni le feeling ni la confiance ne sont là, je pourrai mettre toute l’énergie possible dans les séances que cela ne suffirait pas à vous faire avancer. 

En effet, il est communément admis que si après quelques séances (trois, quatre) vous ne vous sentez toujours pas suffisamment à l'aise, il n’est pas la peine de continuer avec votre thérapeute. J’accorde donc beaucoup d’importance à cette rencontre et à ce lien en construction.  Ma pratique est basée sur une approche humaniste, je suis donc relativement loin des clichés qu’ont les gens du psychologue (souvent d’ailleurs lui-même confondu avec le psychanalyste). Soyons donc clairs : je parle et ne passe pas mes séances à faire “Hum, Hum” en hochant la tête. Je fais en sorte de rapidement détendre l’ambiance grâce à l’humour et à la transparence dans la présentation du déroulement des séances. 

Dans la vision de mon travail, il ne me semble pas adapté d’être dans une posture froide et distante, où le patient est le seul à s'impliquer. Je souhaite réduire l’écart qu’il y a entre la personne et moi et n’ai pas pour ambition d’être dans une position “dominante” ou “haute”.

N’ayant pas de baguette magique, je considère que vous êtes le/la seul(e) à pouvoir faire avancer les choses et vous saisir de ce qui est dit et proposé (comme outils) au cours des séances. Je n’ai donc pas de punition en stock si vous restez “statique” dans vos fonctionnements, en revanche je questionnerai avec vous cette immobilité pour tenter de vous aider à comprendre et à savoir s’il est pertinent de continuer ce suivi. 

Je m'emploie à avoir une approche dite "intégrative". Cela signifie que j'intègre à ma pratique plusieurs méthodes, plusieurs courants. J'ai en ma possession une "boîte à outils" sur laquelle je m'appuie afin de proposer une aide singulière et authentique. Il me paraît important que ce ne soit pas au patient de “s'acclimater” à son thérapeute mais bien au thérapeute de s'adapter à la singularité de son patient et de sa demande.

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Lorsqu'une personne entreprend une thérapie, il s'agit de mettre en mots ce qui le fait souffrir. La parole est libératrice et se révèle un moyen efficace pour mettre à jour ce qui est enfoui, comme les désirs, les peurs, les traumatismes, les blocages, etc. Il est important de ne pas considérer le symptôme de façon isolée car celui-ci est toujours porteur de sens. C'est pourquoi je m'attache à appréhender le fonctionnement global de mon patient afin de l'amener vers la compréhension et l'effacement de ce symptôme qui génère une souffrance et/ou un mal-être.

Thèmes de recherches universitaire : 

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« Les enfants trinquent ! Alcoolisme d’un parent, effets sur le développement et le devenir de l’enfant ».

Mémoire de recherche analysant le ressenti des enfants vivants avec un ou des parent(s) alcoolodépendant(s).

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- Quel est l’impact de cette dépendance sur la vie de la structure familiale ?

- Quelle place pour la construction de l’enfant dans ce type de milieu ?

- Comment se construire par la suite, en tant qu’adulte ?

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« La fonction des stéréotypies verbales dans le langage autistique ».

Travail de recherche basé sur une étude théorique et pratique à l’aide de deux études de cas avec proposition de trois hypothèses.

Les stéréotypies verbales seraient un moyen pour le sujet autiste :

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- D’entrer en interaction avec l’autre.

- D’exprimer son ressenti et ses émotions.

- De s’inscrire en tant que sujet parlant dans le langage.